Aide à la baisse des consommations

AIDE MEDICAMENTEUSE

À ne mettre en place qu'en seconde intention, en cas d'échec des conseils.

Première intention

Nalméfène (Selincro) 18 mg

Posologie :

1 comprimé une fois par jour.

Contre-indications :

Cytolyse (ASAT ou ALAT supérieures ou égales à 3N).
Antécédent de convulsions.
Insuffisance hépatique ou rénale.
Maladie psychiatrique.
Traitement concomitant par opiacé.

Grossesse :

Pas de données inquiétantes, déconseillé par le Vidal.

Allaitement :

Aucune donnée, déconseillé par le Vidal.

Effets indésirables :

Très fréquents : sensations vertigineuses, insomnie, nausées, céphalées.
Fréquents : multiples, dont perte de poids, asthénie, anorexie, confusion, palpitations, malaise, somnolence.

Surveillance :

Pas de surveillance particulière, mise à part la surveillance de la tolérance clinique.

Sources

Seconde intention

Baclofène (Baclocur) 10, 20, 30 et 40 mg (si échec des autres stratégies)

Posologie :

Dose efficace variable
Commencer à 15 mg par jour en trois prises
Augmenter de 10 mg tous les 3 à 5 jours, en fonction de la tolérance, jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant selon le patient. Une fois cette dose atteinte, la conserver.
Au-delà de 80 mg, il faut solliciter un avis spécialisé.
Si un arrêt est envisagé, ne pas arrêter brutalement le traitement, au risque de provoquer un syndrome de sevrage. Organiser une décroissance progressive, sur une durée de 15 jours à 1 mois.

Contre-indications :

Insuffisance rénale terminale.
Hypersensibilité à l'un des composants.

Grossesse :

Pas d'argument pour une tératogénicité, mais syndrome de sevrage néonatal possible. A éviter selon le Vidal.

Allaitement :

A éviter.

Effets indésirables :

Nombreux et très variables d'un patient à l'autre.

Surveillance :

Il est recommandé de mettre en place une contraception efficace chez la femme avant la mise en route du traitement.
Risque suicidaire en lien avec le traitement : surveillance de l'état psychique. Arrêter le traitement en cas d'idées suicidaires ou d'aggravation d'une pathologie psychiatrique en cours de traitement.
Risques de mésusage.
Risque de majoration d'un SAOS.
Risque de sédation.
Risque de syndrome de sevrage en cas d'arrêt brutal.

Sources